Franz Liszt est, avec Chopin, le pianiste le plus populaire de l'époque romantique. Réputé plus technique et plus moderne, il sait se montrer sensible comme sur son œuvre la plus célèbre : Liebestraum No3.
Cette première Mephisto-Valse (il en écrira 4, dont une inachevée) est la parfaite synthèse de ces deux univers, à la fois technique et mélodique, qui s'emballe dans des rythmes endiablés.
Jacob Pavek - The Yield
On passe au couple piano et violon avec Jacob Pavek, compositeur basé à Saint Paul dans le Minnesota. Ces mélodies modernes, douces et mélancoliques, ne sont pas sans rappeler un certain Olafur Arnalds.
Son premier album, Bloom sorti en 2012 n'est disponible qu'en téléchargement (légal évidemment) et ce morceau The Yield est extrait de son second, Illume, disponible depuis un peu plus d'un mois en version physique.
Dernière partie (pour le moment) sur ce focus sur la musique électronique. Après avoir rapidement évoqué les débuts du style, puis s'être concentré sur l'apogée de l'électro ambiant et expérimental dans les années 90, penchons nous sur le cas des productions françaises, qui une fois n'est pas coutume, jouissent d'une excellente réputation à l'étranger.
Difficile de parler de musique électronique française sans évoquer le cas Air. Air représente en musique l'image du français raffiné et romantique... Oui, il doit bien y avoir encore deux trois étrangers naïfs qui nous imaginent comme cela, non ? A être totalement honnête, Air est trop lisse, les morceaux manquent de profondeur. Si la musique arrive parfaitement à retranscrire des atmosphère belle et envoutante, l'absence de risque dans le choix de l'instrumentation ou de la construction des morceaux prévisibles créer une forme de lassitude. C'est un groupe que je trouve bon mais pour lequel je n'arrive pas à me passionner. Il faut aussi leur accorder que leurs morceaux les plus célèbres sont logiquement les moins expérimentaux (Cherry Blossom Girl, Playground Love (BO de Virgin Suicide) et Sexy Boy, c'est pas transcendant selon moi) et que certains morceaux plus intéressants se cachent dans leur discographie, comme sur 10 000 Hz Legend. J'aime particulièrement le morceau d'introduction, Electronic Performers, qui commence par une rythmique électro lourde qui contraste avec l'arrivée des violons pour un final particulièrement émouvant. Je ne me suis pas réellement penché sur la suite de leur carrière, le peu que j'ai entendu de Pocket Symphony et Talkie Walkie ne m'ayant guère emballés.
Air - Electronic Performers (2001) 10 000 Hz Legend
De Air et de Daft Punk, les deux figures de proues de l'electro à la française (ou French Touch pour ceux qui aime employer des termes anglais pour caractérisé un genre français...) on peut citer tout un tas de rejetons, plus ou moins contemporains de ces deux monstres ou plus récents et surfant sur le succès de leurs prédécesseurs. En vrac Justice, C2C, Phoenix (pour le mélange electro/pop/rock), M83... Cliquez sur le nom pour vous convaincre que vous connaissez déjà ces groupes. Et comme, là encore, je ne pouvais pas ne pas les citer dans cet article, mais si là encore c'est plutôt bien fait, ce n'est pas le genre de musique qui capte mon attention très longtemps.
Je vais tout de même revenir un peu sur le cas M83, qui existe depuis 1999 et a connu un petit succès en 2003 avec la sortie de son second album "Dead Cities, Red Seas & Lost Ghosts". Si je n'ai pas trouvé d'informations confirmant que le titre de l'album serait un hommage au géniallissime Dead Cities de Future Sound of London, il faut bien reconnaitre que de cette scène française, M83 se détache par des univers musicaux plus riches, plus torturés, dégageant une atmosphère oppressante que n'aurait pas renié le groupe anglais. Leurs premiers morceaux lorgnent également vers Boards of Canada dans ces sonorités rétro. Le rock représente également une part importante dans leur musique, oscillant entre Shoegaze et Post Rock. Bref, vous l'aurez compris, un condensé de tout ce que j'aime. Grâce au succès de l'electro français à l'international, ils arriveront à décrocher la BO d'Oblivion, leur permettant de se faire connaitre par un public qui, autrement, n'aurait jamais entendu parler du groupe.
M83 - Gone (2003) Dead Cities, Red Seas & Lost Ghosts
Un peu à la marge de ce courant musical, j'ai une tendresse particulière pour deux groupes qui font partie de mes toutes premières découvertes en matière d'electro.
High Tone d'un côté, formation Lyonnaise officiant depuis 1997. On est très très loin des musiques léchées cités au dessus. Il s'agit d'un groupe de Dub electro. Le Dub késako ? "Le dub est un genre musical issu du reggae jamaïcain, un remixage réalisé en temps réel à partir de bandes magnétiques par des ingénieurs du son. Il est, à l'origine, un remixage radical qui met en avant le couple rythmique basse et batterie et des effets de son." Merci Wikipédia, j'aurais pas dit mieux. Présentation faite, High Tone est donc axé autour de rythmique bien marquée, lourde (parfois très lourde) sur lequel vient se greffer samples et sonorités électroniques pour un résultat d'une grande richesse et complexité. Ça reste également mélodique et entrainant où l'influence reggae se fait fortement sentir, malgré une très importante déformation par rapport au support d'origine. Ajouter à cela une production énorme - je m'en sers pour calibrer mes installations sonores - et vous avez un groupe particulièrement plaisant à écouter. Underground Wobble sortit en 2007 marque l'apogée créative du groupe. Un album plus sombre, mais d'une richesse dans ses ambiances, rythmes, sonorités exceptionnelle.
Second groupe majeur et trop peu connu de la scène française, EZ3kiel, originaire de Tours et formé en 1992. Là encore, le groupe se rattache à la scène Dub, mais a très vite dérivé de l'influence Jamaiquaine pour développer un style et surtout un univers onirique très personnel où toutes les influences y passent (dub, electro, rock, rap, folk, classique). Bref difficile en quelques lignes de résumer EZ3kiel, il faudrait un focus entier consacré à ce groupe pour comprendre son évolution, du dub expérimental sur Handle With Care, à l'electro onirique de LUX, il s'en est passé des choses, comme l'album Versus, fourre tout indescriptible, dont le morceau titre ne laissera pas indifférent où bien encore le sombre et rock Battlefield. Ce mélange des genres à comme avantage que chacun y trouvera son compte, mais aussi, que peu de personnes peuvent apprécier leur discographie dans son intégralité.
Bon, je ne pouvais pas vous quitter sans un peu de Daft Punk, avec Get Lucky et le génial Pharell William dont l'originalité de son œuvre est... Comment ça je ne suis pas crédible ?
Non, pour finir sur une bonne note, rien de mieux que One More Time animé pas le géant (et là sans ironie) Leiji Matsumoto (Albator, Galaxy Express 999 et Queen Emeraldas...). Je ne suis pas fan de la musique, mais ce clip a marqué ma jeunesse. Ça sera tout pour aujourd'hui, Tchüss ! Je suis content, j'aurais réussi à ne pas parler de Sigur Ros, de Bang Gang ou d'Olafur Arnalds, malgré les ponts évidents avec certains groupes dont j'ai parlé ici... Ah mince... encore raté...
Edvard Grieg est surtout connu pour sa suite Peer Gynt qui contient deux des morceaux les plus célèbres de la musique classique (car repris dans la culture populaire) que sont Dans l'antre du roi de la montagneetAu Matin. Mais je lui préfère la suite Holberg, Op. 40 que je vous propose ici et qui avec son Aria (à 12min04) possède l'un de mes passages musicaux préféré tous genres confondus.
Sóley - Halloween
On reste chez les nordiques avec l'Islande et sa chanteuse d'indie pop Sóley. Une musique sensible et mélancoliquecomme les artistes islandais savent si bien faire.Il s'agit ici de son dernier morceau, Halloween sortit il y a une semaine, extrait de Ask the Deep en bac depuis le 7 mai.
Single toujours dans une veine pop-rock aérien avec Helen Marnie (Ladytron) au chant. On accroche immédiatement. Extrait de "The Wolves Are Whispering" prévu pour le 22 Juin
Après ce petit âge d'or, la New Age a continué son expansion avec plus ou moins de bonheur, puis de nouveaux genres sont apparus, Dance, Trance, Acid House... Mais c'est dans les années 90 qu'a émerger un nouveau courant à qui va mon admiration, et c'est à travers le Metal que j'ai fait sa connaissance. Nous reprenons donc notre histoire avec Ulver.
Ulver est un groupe Norvégien de Black Metal, tout du moins à leur début. Alors que je commençais à me lasser du genre et de ses productions atroces - essayez d'écouter Nattens Madrigal
en entier, les oreilles saignent, dommage la musique quant à elle est
excellente - seul quelques groupes aux ambiances particulièrement léchées
me plaisaient encore (Ulver, Secrets of The Moon, Dornenreich, Bathory...). J'avais entendu dire qu'Ulver avait abandonné le Metal pour l'Electro. J'ai donc écouté Perdition City,
leur second album depuis leur ré-orientation musicale, par curiosité.
Ça reste à ce jour l'une de mes plus grandes révélations. Une musique
très mélodique, excellemment produite et audible (alléluia), à
l'ambiance sombre et presque désespérée.
L'album s'ouvre sur Lost In Moments et ses grosses rythmiques qui m'ont fait tiquer, puis le tout s’apaise, le saxophone arrive et me voilà sous le charme.
Ulver - Lost In Moments (Perdition City) 2000
La suite de l'album est tout aussi excellente avec Hallways of Always (Live) ou Porn Piece or The Scars of Cold Kisses...
Je n'avais jamais entendu ça et pourtant j'avais l'impression d'écouter
une musique faite pour moi. Tout logiquement, je me suis intéressé au reste de
leur discographie, extrêmement variée. Outre ce froid et urbain Perdition city, on retrouve :
Lorsque
j'ai découvert ce groupe, les deux derniers albums n'étaient pas encore
sortis (Messe I.X-VI.X est un bijou), et c'est à Perdition City qu'allait ma nette préférence. En me renseignant ça et là, j'ai compris qu'Ulver s'était fortement inspiré de deux groupes pour le composer, Coil d'un côté, notamment son Musick To Play in The Dark dont il reprenait le principe (à écouter aux casques la nuit sans lumière) et Future Sound Of London de l'autre, avec leur album Dead Cities qui dégage cette même ambiance d'urbanisme froid et poisseux.
De Coil, j'ai découvert ça :
Coil - The Five Minutes after Violend Death + Golden Section (Horse Rotorvator) 1986
Là encore ne regardez pas si vous n'aimez pas les films d'horreurs. Ce fut une révélation peut être encore plus importante que Perdition City, me faisant réaliser que le Black Metal n'était pas le seul genre permettant de dégager des ambiances occultes, pire, qu'il n'était même pas le genre le plus adapté, Coil le faisant beaucoup mieux. En 1986 en prime, à l'époque où le Black Metal venait tout juste d'être inventé par Quorthon et son groupe Bathory, et qu'il ne s'était pas encore extrémisé.
Mais on doit à Coil l'album Musick To Play in The Dark dont j'ai déjà parléiciUn Chef d'oeuvre dont on ressort bouleversé.
Coil - Musick To Play in the Dark - 1999
Pour Future Sound Of London, c'est nettement moins obscure, mais j'en ai déjà parlé dans un Clips du Vendredi spécial. Un morceau récent tout de même pour la route :
Future Sound Of London - Point Of Departure (Environments 5) 2014
Future Sound Of London est l'un des piliers de l'IDM,
un genre de musique électronique qui joue sur l'ambiance et sur la
volonté de sortir de la musique abrutissante qui ne se base que sur la
rythmique qui florissait dans les années 70. D'où le nom du genre
(Intelligent Dance Music).
Outre
Future Sound Of London, il existe un certains nombre de groupes
fondateurs qui au milieu des années 90 ont donné ses titres de noblesse au genre.
Boards of Canada en tête, dont j'ai déjà parlé également ici.
Ils ont fait un retour remarqué (plus que Future Sound Of London bizarrement sortit des radars) en 2013 avec Tomorrow's Harvest, petite merveille d'ambiance ouatée. Sans doute leur œuvre la plus accessible.
Boards of Canada - Reach for the Dead (Tomorrow's Harvest) 2013
Gyroscope Que l'on retrouve là encore dans le film Sinister.
Comme
tout les groupes du genres, ils ont connu un passage à vide à la fin
des années 90 et c'est en 2011 qu'ils nous reviennent avec un album
intelligemment appelé... Seefeel. Un très bon album, en espérant une suite rapidement.
Mais
l'artiste sans doute le plus connu de ce renouveau musical est sans
conteste Aphex Twin qui là encore pour un retour s'est payé le luxe de
faire voler un dirigeable marqué du logo du groupe dans le ciel londonien. Aphex Twin est aussi connu pour sa musique novatrice,
assemblage de bruitage dans lequel se dégage de vraies mélodies et
ambiances parfois entrainantes, parfois malsaines que pour ses clips
déjantés et dérangeants. Petit florilège :
Aphex Twin - Come To Daddy - 1999
Aphex Twin - Window Licker - 2005
Aphex Twin - Rubber Johhny - 2005
Mais c'est ses premières compositions que je préfère, réunies sur la compil' Selected Ambient Works 85-92, qui au titre vous donne une idée assez précise du genre pratiqué.
Je ne peux pas parler de cet âge d'or de la musique électronique sans évoquer The Orb, LFO, Autechre ou encore Amon Tobin, petit poucet de la bande (premier album sortit en 1996).
Il est d'ailleurs assez "amusant" de constater l’émergence rapide de cette scène en regardant la date de sortie de leur premier album.
1990 : LFO
1991 : The Orb
1992 : Future Sound Of London, Aphex Twin, Boards of Canada
1993 : Autechre, Seefeel
Il est aussi à noter que pour beaucoup de ces groupes (Boards of Canada et Aphex Twin mis à part), ils connaitront le succès et la reconnaissance avec leurs premiers albums avant de plus ou moins décliner à l'approche de l'an 2000.
Ainsi, LFO sort en 1991, Frequencies, pièce fondatrice, prenant de bout en bout et qui se bonifie à chaque écoute. Sans doute le moins ambiant de la bande, mais particulièrement entrainant, il est tout indiqué pour se mettre un petit coup de fouet avant d'aller travailler.
The Orb, qui s'est fait connaitre dès 1990 avec leur tube Little Fluffy Clouds a surtout sortit en 1992 U.F.Orb, leur 3ème album qui a grimpé à la première place des charts au Royaume Uni et qui est excellentissime.A noter également leur collaboration avec David Gilmour (Guitariste de Pink Floyd, je précise juste au cas ou...) sur Metallic Spheres en 2010. Le résultat est très facile d'écoute (Easy listening), très mélodique sans aspérité, presque trop lisse facilement.
Autechre a également connu son heure de gloire, un peu plus tard, en 1995 avec Tri Repetae, leur meilleur album à ce jour. Une musique déstructurée, bruitiste, complexe mais qui n'en reste pas moins chaleureuse, surtout à leur début moins abstrait que leurs dernières productions.
Enfin Amon Tobin arrivé après la bataille, et fortement inspiré par ses ainés, a mélangé à sa musique d'autres influences (Drum 'n' bass, Jazz, Breakbeat)
Amon Tobin - At the End of the Day (Foley Room) 2007
Me rendant bien compte que j'ai un peu abusé des extraits, voilà une liste des albums cultes à posséder chez soi (c'est arbitraire, mais je fais bien ce que je veux ici...) histoire d'y voir plus clair.
1991 - LFO - Frequencies
1992 - The Orb - U.F.Orb
1992 - Aphex Twin - Selected Ambient Works 85-92
1993 - Seefeel - Quique
1994 - Future Sound Of London - Lifeforms
1995 - Autechre - Tri Repetae
1996 - Future Sound Of London - Dead Cities
1998 - Boards of Canada - Music Has the Right to Children
Tous ses albums sont plus ou moins rattachés à l'IDM et à cette nouvelle vague des années 90. Pour les deux derniers, on quitte ce genre ainsi que cette époque, Ulver étant le connecteur logique par son hommage à Future Sound of London et Coil.
1999 - Coil - Musick To Play In The Dark (Electro expérimental)*
2000 - Ulver - Perdition City (Electro/Indus)
* Il vous faudra débourser pas moins de 100 € pour vous le procurer.
Dernière partie à venir, on s’intéressera a ce qui se fait dans nos contrées, et non, je ne parlerais toujours pas de Daft Punk...
Pour le public Français, la musique électronique ou "electro" est souvent associée à nos fiers représentants - tel Daft Punk ou les DJ Martin Solveig, David Guetta ou l'ambassadeur des excellents casques Sennheiser dont j'ai oublié le nom (du DJ, les casques ce sont les HD25 et leurs versions grand public) - qui connaissent un vrai succès international.
Que je vous rassure (ou pas) tout de suite, il ne sera pas question de cela dans cet article, puisque je déteste ce genre de musique (encore que, Daft Punk, à petite dose, pourquoi pas).
Je ne vais - une fois de plus - pas dresser une liste exhaustive de ce genre, mais plutôt m'axer sur quelques groupes que j’apprécie grandement, en les reprenant dans l'ordre où je les ai découvert. Qui je l'espère sera une entrée en matière progressive et vous habituera en douceur aux sonorités de ce genre. Attaquer directement avec du LFO serait peut-être difficile.
La musique électronique se définit par l'utilisation de certains instruments dans les compositions et n'est donc pas un genre à part entière. On la retrouve dans l'ambiant, la house, la pop, la musique industrielle... Elle existe depuis plus d'un demi siècle, avec l'apparition des synthés (tel les cultes Moog ou Mellotron) ou encore le Theremine.
C'est donc avec le Rock Prog' et affilié que j'ai éduqué mon oreille à ce genre de sonorité.
Certains musiciens et groupes ont délaissé le rock, mais en gardant une volonté artistique assez proche, se concentrant sur l'aspect mélodique et émouvant du prog', mais délaissant la complexité et les riffs de guitare. On peut évidemment citer Vangelis qui abandonna le Rock Progressif génial qu'il avait composé pour 666 de Aphrodite's Child. La musique électronique est alors ambiante, froide, faite de nappes de synthés qui donne à la musique un côté space-opera qui colle parfaitement aux univers SF.
Mais cette voie c'est transformée en
impasse, et je n'ai pas découvert beaucoup d'autres artistes par ce
biais. Il a fallu attendre un certains nombre d'année et un groupe, pour
que je découvre tout un univers de beauté froide, Ulver. La suite au prochain épisode...
Chanson la plus célèbre de ce groupe allemand officiant d'un un genre
très british que ne renierait pas Oasis. Hormis cette chanson qui a
bercé mon enfance, le groupe n'a jamais réellement percé en France.
Neurosis - Shelter - Post/Rock
Neurosis est un groupe de Metal américain, qui après des débuts dans le genre du Hardcore, s'est crée un univers bien à lui, qui par la suite à fait beaucoup d'émule mais qui à l'origine était vraiment original. Du Metal lourd, sombre, atmosphérique. J'ai découvert ce groupe à la sortie de ce The Eye of Every Storm sorti en 2004 et par ce morceau précisément, Shelter, en écoute sur un cd promo d'un magazine metal, meilleur moyen d'enrichir sa culture à l'ère ou internet et le streaming en était à ses balbutiements (j'étais aux 512k à l'époque et pas illimité, fichtre...). Ce morceau totalement instrumental se rattache plus au post-rock qu'au metal, comme le reste de l'album d'ailleurs, le plus contemplatif de leur discographie.