On ressort de la cave une double ration de Kevin Ayers, avec la compilation regroupant deux albums Whatevershebringswesing et Bananamour, qui a eux deux voient l'intervention de quelques grands noms de la scène prog', déjà bien affirmés ou en devenir. La mode des "guests" existaient déjà à l'époque, mais ici, il s'agit de bien plus que cela, puisqu'on touche à l'école de Canterbury, qui fera l'objet d'un focus sur ce blog dans un avenir proche.
Première partie de cette chronique, nous allons évoquer le cas Whatevershebringswesing. Premièrement, pourquoi ce nom ? Je ne le sais pas ! Ça c'est fait... Au regard de cette formation éclectique, entre membres de Soft Machine, de Gong ou de sa précédente troupe The Whole Word on peut s'attendre à une musique diversifiée, voir chaotique. Et c'est le cas, entre les arrangements déstructurés et angoissants de David Bedford (décidément, on ne rigole pas tout les jours en écoutant sa musique), les mélodies sublimes et apaisantes portées par les guitares de Mike Oldfield ou les flutes et le saxo de Didier Malherbe. Dès le premier morceau, la richesse est à l'honneur, et colle à la personnalité exubérante de Kevin Ayers, comme sur Oh My, chanson très légère, qui fleure bon l'herbe, et que ne renierait pas Gong. Song From The Bottom Of A Well est en totale rupture avec la musique proposée précédemment et s'avère particulièrement sombre voir malsain, porté par une voix grave plus parlée que chantée et par des rythmiques répétitives qui donnent un aspect presque incantatoire à la musique.
Ce gros meltingpot se poursuit sur la face B qui s'ouvre sur des chœurs et une mélodie gentiment mélancolique. Une balade champêtre où la voix grave de Kevin Ayers se mêle avec harmonie à celle plus sensible de Robert Wyatt. Le solo tout en douceur de Mike Oldfield s'accorde parfaitement à l'ambiance de cette chanson.
Ou encore sur ce Champagne Cowboy Blues, très lent, où Kevin Ayers nous interpelle régulièrement, et semble pour une raison que je vous laisse imaginer assez fatigué, et où la mélodie de Mike Oldfield apporte une tristesse à l'ensemble, et qui est interrompu joyeusement pendant un court moment par une fanfare.
De par ses grandes variétés de ton, d'ambiance, d'instrumentation... cet album est d'une grande richesse, même si certains enchainements peuvent choquer, et rendre l'ensemble assez incohérent. On n'a pas affaire à un album concept, mais juste un assemblage de très bonnes chansons qui nous offre chacune une expérience différente.
Musiciens :
Kevin Ayers - Voix, Guitare, Basse, Piano
Mike Oldfield - Guitare (Solo), Basse
David Bedford - Claviers
Didier Malherbe - Saxophone, Flûte
Dave Dufort - Batterie
Robert Wyatt - Voix
Track List :
Face 1 :
1 - There is loving amons us there is loving
2 - Margaret
3 - Oh My
4 - Song from the bottom of a well
Face 2 :
1 - Whatevershebringswesing
2 - Stranger in blue suede shoes
3 - Champagne cowboy blues
4 - Lullaby
Ou encore sur ce Champagne Cowboy Blues, très lent, où Kevin Ayers nous interpelle régulièrement, et semble pour une raison que je vous laisse imaginer assez fatigué, et où la mélodie de Mike Oldfield apporte une tristesse à l'ensemble, et qui est interrompu joyeusement pendant un court moment par une fanfare.
De par ses grandes variétés de ton, d'ambiance, d'instrumentation... cet album est d'une grande richesse, même si certains enchainements peuvent choquer, et rendre l'ensemble assez incohérent. On n'a pas affaire à un album concept, mais juste un assemblage de très bonnes chansons qui nous offre chacune une expérience différente.
Musiciens :
Kevin Ayers - Voix, Guitare, Basse, Piano
Mike Oldfield - Guitare (Solo), Basse
David Bedford - Claviers
Didier Malherbe - Saxophone, Flûte
Dave Dufort - Batterie
Robert Wyatt - Voix
Track List :
Face 1 :
1 - There is loving amons us there is loving
2 - Margaret
3 - Oh My
4 - Song from the bottom of a well
Face 2 :
1 - Whatevershebringswesing
2 - Stranger in blue suede shoes
3 - Champagne cowboy blues
4 - Lullaby